________________________________________

5 mars : Points de pêche

Après 48 heures de patience, nous retrouvons Robert, Aurélien, François et Roland de retour au sud de Bujumbura avec le récit des deux jours précédents. La pêche bat son plein, le système D devient indispensable pour conserver les poissons vivants.

 

3 mars : Après nos recherches dans les lacs du nord et un rapide passage à Bujumbura, nous descendons à nouveau la route nationale 3.

Notre camp de base établi, nous trouvons deux lieux de pêche plus au Sud, aux points kilomètrisues 108 et 116.
La clarté de l'eau en ces points nous surprend par rapport à celle observée dans d'autres lieux où les sédiments se mélangent à l'eau du lac, qui prend alors une couleur rouille. Pas besoin de se mettre à l'eau pour observer Tropheus,Petrochromis, etc dans leur milieu – voir les deux photos prises depuis un promontoire (brouteurs et Petrochromis sp PK108).

4 mars : Chaque jour le temps change, aujourd'hui c'est « tempête » et le lac se trouble, visibilité 50 centimètres. Demain sera meilleur. Nous alternons pêche, photos et repos dans ces lieux.

Certains pêchent, d'autres mettent les poissons dans le formol : le désespoir de l'un, le bonheur de l'autre.
Mais nous rencontrons des problèmes pour maintenir les poissons vivants : température excessive, manque d'oxygène, surface d'échange trop petite, trajet long et fatiguant. Comme nous avons trop de perte dans les seaux avec diffuseur, une solution s'offre à nous : la valise aquarium. Ca marche (on vous expliquera).
Demain nous remontrons sur la capitale après un dernier passage à Rumongue.

A bientôt

Revivez ce voyage : 15 février - 16 février - 19 février - 22 février - 23 février - 24 février - 25 février - 2 mars - 3 mars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les accompagnons dans leur démarche au cœur de la forêt, où nous rencontrons des gens extraordinaires, les Twa (Batwa).

En chemin nous prenons en « stop » un groupe de femmes et enfants Pygmées, leur joie de vivre et leurs chansons nous ont réjoui durant les quelques kilomètres parcourus ensemble.

Sur place, la comparaison pour nous est évidente, d'un coté 3 pierres composent le foyer et de l'autre un « bidon ». A la fin du test, le bidon a brulé 5 fois moins de bois et n'a dégagé pratiquement pas de fumée. Les Pygmées eux ont surtout retenus, que la fumée gênait moins les femmes lors de la préparation des repas, mais aussi qu'ils avaient bénéficié d'un bon repas.

Après nous avoir montré leurs chasses et fait visiter leurs ruches, nous prenons congé. Sur le chemin du retour nous nous interrogeons à ce qui peut bien les rendre si heureux...