CITESL'étrange silence du ministère de l'écologie et du développement durable

Bien avant le problème survenu à la bourse de Sallertaine, la Fédération Française d'Aquariophilie a interpelé à deux reprises le ministère de l'environnement sur le problème de délivrance des CITES par certains commerçants.
Aucune réponse.
Ceci est d'autant plus étonnant qu'un des membres de notre CA fait partie de la commission consultative pour la faune sauvage captive qui n'a pas été convoquée au ministère depuis au moins deux ans.

Suite à Sallertaine, un nouveau courrier a été envoyé.
À ce jour, toujours pas de réponse !

 

Nous ne pouvons plus accepter cette situation.
Le ministère de l'Écologie et du Développement durable doit sortir de son silence.

Aujourd'hui, des centaines d'aquariophiles sont « hors la loi » parce que certains commerçants, au mépris de la législation et d'une déontologie qui devrait être la leur, ont refusé la remise d'un certificat de cession et d'un numéro CITES lors de la vente de coraux.
Ces mêmes commerçants, par l'intermédiaire d'un de leurs syndicats, se félicitent aujourd'hui de l'intervention des représentants de l'État à Sallertaine. Bel état d'esprit.

Mais cette situation est également due au fait que le législateur n'a jamais imaginé, lors de la rédaction de la réglementation, que les éleveurs amateurs seraient en mesure de reproduire en captivité, et à grande échelle, des animaux protégés par la convention de Washington.
Y-a-t-il encore utilité à vouloir identifier sur le territoire européen des boutures coralliennes dont le pied mère a été importé il y a plusieurs années et qui est à l'origine de centaines de « rejetons » ?
C'est la question qui se pose aujourd'hui et que nous soumettons au ministère.

Une nouvelle fois, nous allons donc interroger le ministère mais cette fois, ce courrier sera également communiqué à tous nos parlementaires.

En tout état de cause, la Fédération Française d'Aquariophilie ne restera pas silencieuse sur ce sujet.