PDL3661Proposition de loi 3661 : les animalistes notent les parlementaires
Les animalistes notent les parlementaires ! Cette façon de les montrer du doigt témoigne d’une mentalité très particulière chez ces activistes qui refusent toute contradiction, convaincus que seule leur pensée représente la vérité. Le collectif agissant contre la proposition de loi 3661 a fait parvenir un courriel aux Sénateurs qui ont obtenu une « mauvaise note ».


Madame la Sénatrice
Monsieur le Sénateur

Nous venons de découvrir les « notes » qui vous ont été attribuées par l’association L214 dans sa rubrique « Animaux et politique » : 1/20 pour un grand nombre d’entre vous ! (bit.ly/3ccq8Tt)
Permettez-nous de vous féliciter !

Ces « très mauvaises » notes prouvent que votre conception de l’humanisme rejoint la nôtre, loin de celle des animalistes, antispécistes, véganes …, représentants d’une minorité hurlante, quelquefois violente, qui tente par tous les moyens d’imposer une dictature, cette dictature des minorités que la majorité de la population réfute.

Cette façon de « noter » les gens et, ainsi, de les montrer du doigt, témoigne d’une mentalité très particulière chez ces activistes qui refusent toute contradiction, faisant d’exceptions une généralité, et qui sont convaincus que seule leur pensée représente la vérité.

Pour nous, éleveurs d’animaux de compagnie, si l’animal ne peut être l’égal de l’Homme, ce dernier se doit de respecter l’animal envers lequel il a des devoirs absolus.
L’homme se doit de bien traiter, de leur naissance à leur mort, les animaux dont il a la responsabilité. Il se doit de les nourrir, de les soigner, de leur fournir un environnement approprié et de leur éviter toute forme de stress. Pour certaines espèces, cette bien traitance doit également s’accompagner d’interactions Homme/animal, ce qui procure probablement ce « bien-être » dont on parle tant mais qui reste très difficile à définir et à évaluer.

C’est exactement ce que font l’immense majorité des éleveurs d’animaux de compagnie tout comme vous le faite vous-même si vous possédez ce genre de compagnon.

Certes, tout n’est pas parfait mais il existe aujourd’hui une prise de conscience générale faisant évoluer les choses dans le bon sens. Les éleveurs d’animaux de compagnie en sont heureux et ils sont fiers d’œuvrer, en ce qui les concerne, dans ce but.
Les quelques brebis galeuses qui existent, comme partout, doivent être recherchées, identifiées et sanctionnées comme elles le méritent. La législation actuelle le permet, c’est pourquoi nous estimons totalement inutile d’ajouter de nouveaux textes législatifs qui, de toute façon, faute de moyens, ne seront pas plus appliqués que ceux qui existent aujourd’hui.

Que penser de ce philosophe suisse qui compare le travail des chiens d’aveugle à l’esclavagisme ? Quel dédain pour les non-voyants !
Que penser de ce journaliste français qui n’hésite pas à clamer qu’écraser un moustique c’est tuer une mère qui se nourrit pour que ses œufs, ses enfants en devenir, arrivent à maturité ? Quel mépris pour les milliers de personnes victimes chaque année du paludisme et autres pathologies dont le moustique est vecteur !

Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, dans quelques jours vous aurez à examiner la proposition de loi 3661 qui vous a été transmise par l’Assemblée nationale.
Les notes qui vous ont été attribuées par l’association L214 prouvent que, en plaçant l’Homme avant l’animal tout en le respectant, la grande majorité d’entre vous ne partage ni les idées ni l’état d’esprit des animalistes qui en sont à l’origine.

Nous sommes donc certains que vous aurez à cœur de rejeter certains des amendements adoptés par les Députés, notamment :
• L’interdiction de commercialisation de tous animaux de compagnie en animalerie.
Cette commercialisation peut être facilement contrôlée ; son interdiction entraînerait une multiplication des filières illégales qui, elles, sont totalement incontrôlables.
En ce qui concerne les chiens et chats, la commercialisation en animalerie ne représente qu’une infime partie des cessions. Là encore, le contrôle est possible et facile. Par ailleurs, les animaux proposés sont « de races » pour la grande majorité ; leur coût élevé exclu de ce fait tout achat d’impulsion, principale source d’abandon ultérieur.
• La création de listes positives alors que l’arrêté du 8 octobre 2018 protège déjà d’une excellente façon les espèces sensibles.

En vous remerciant et vous félicitant de nouveau pour vos prises de position humaniste dans le respect des animaux, nous restons à votre entière disposition.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, l’expression de nos sentiments les meilleurs.