PalaisBourbonBoules-aquariums : nos parlementaires réagissent
Suite au courriel
que nous avons fait parvenir à nos parlementaires et demandant l'interdiction de vente des "boules aquariums", certains réagissent en posant une question écrite au gouvernement.

 Le courrier de la Fédération :

 

 Madame la Députée; Monsieur le Député
À l’époque où le bien être des animaux est un sujet plus que jamais à l’ordre du jour – les « rencontres animal et société » en sont la preuve – nous regrettons que des « boules en verre pour poissons » soient toujours commercialisées. Celles-ci ne peuvent être écologiquement  considérées comme aquariums.
Ces récipients primitifs sont encore vendus couramment à des personnes qui n’ont aucune notion des conditions optimales nécessaires au maintien des poissons d’aquariums.
Dans la plupart des cas, ils sont proposés pour l’hébergement des poissons rouges, « Carassius auratus », achetés le plus souvent de façon  impulsive pour répondre au caprice d’un enfant voire offerts en lot lors de foires et autres fêtes foraines, ceci en infraction totale avec  l’article L.214-4 du Code rural.
Ces « boules de verre » ne permettent en aucun cas la maintenance des poissons dans de bonnes conditions, étant privés du matériel, même  minimum, nécessaire au bien être de leurs hôtes.
Entre autres, l’absence de filtration entraîne, au mieux, des changements d’eau très fréquents à partir d’eau du robinet souvent et malheureusement non déchlorée. Au bout de quelques semaines, si les poissons ont survécu, ce changement se fera uniquement lorsque l’eau du bocal deviendra nauséabonde ou lorsque les poissons piperont l’air en surface, preuve qu’il faut alors agir, s’il en est encore temps.
En définitif, les poissons sont immanquablement condamnés à mourir faute de la maintenance appropriée en ce qui concerne le respect des impératifs biologiques élémentaires que tout aquariophile sérieux s’efforce de respecter.
L’interdiction pure et simple de la commercialisation de ces « pseudo-aquariums » destinés aux poissons rouges devrait permettre aux commerçants qualifiés de ne proposer à l’achat que de vrais aquariums. Un volume de trente litres est le minimum nécessaire à la maintenance correcte de cette espèce (cinquante litres seraient idéal), ces aquariums devant être équipés, a minima, d’un filtre et d’un aérateur. Certes, la dépense sera supérieure mais découragera l’aspect impulsif de l’achat. La possession de tout animal, même un poisson, doit en effet rester un acte responsable et écologiquement éducatif.
En conséquence, nous vous serons donc reconnaissants, Madame, Monsieur le Député, de bien vouloir prendre les mesures nécessaires pour aboutir dans les meilleurs délais :
• à l’interdiction de la vente de ces bocaux ou « boules pour poissons » comme l’ont déjà fait certains pays européens.
• à l’interdiction stricte d’offrir le poisson rouge en tant que lot dans les foires et autres fêtes foraines.
En l’attente, et restant à votre entière disposition, nous vous prions d’agréer, Madame la Députée, Monsieur le Député, l’expression de nos sentiments les plus respectueux.

Pour le Conseil d’administration ...


 

 

M. Jean-Claude Mathys (Aube) et M. Jérôme Lambert (Charente) ont écrit au Secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation :

Question n° 22-00190 : du :date non fixée

 M. Jean-Claude Mathis attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur la commercialisation des boules en verre pour poissons. En effet, les spécialistes s'accordent à dire que celles-ci ne peuvent être écologiquement et biologiquement considérées comme des aquariums adaptés à la maintenance des poissons dans de bonnes conditions. En effet, un volume de trente litres d'eau minimum, un filtre et un aérateur sont indispensables à une vie aquatique respectueuse du bien-être animal. Il lui demande, par conséquent, de bien vouloir lui indiquer quelles mesures il entend prendre pour mettre fin à ces pratiques.
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Monsieur Jérôme LAMBERT attire l’attention de Monsieur le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur le bien-être des poissons rouges hébergés dans des « boules aquariums ». Ces récipients n’offrent pas les conditions nécessaires au maintien des poissons rouges « Carassius auratus » dans de bonnes conditions. En effet, un volume de trente litres est le minimum nécessaire à la maintenance correcte de cette espèce et les aquariums doivent être équipés d’un filtre et d’un aérateur. En outre, ces poissons sont fréquemment offerts en tant que lot dans les foires et fêtes foraines, ceci en infraction avec l’article L.214-4 du Code rural et de la pêche maritime. Il lui demande son avis quant à l’application stricte de l’article L.214-4 du Code rural et de la pêche maritime et ses intentions quant à une éventuelle interdiction de la vente de ces « boules pour poissons » comme l’ont déjà fait certains pays européens.


 

 

Nous vous tiendront bien entendu informés des suites données à ces courriers.