FFA Info 0123FFA Magazine
Le numéro de janvier de FFA Magazine est en ligne. Son téléchargement est réservé aux associations affiliées et à leurs membres déclarés. Les numéros antérieurs sont disponibles pour les visiteurs connectés.

Au sommaire :

  * Edito (Philippe Ancelot)
  * Fonds de dotation élevage ex situ
  * Des danios génétiquement modifiés dans la nature (J.Jacques Lorrin)
  * L'osmoseur en pratique (Pierre Braibant - ICAIF)
   * Respect de la législation : un impératif
   * Bien-être et bientraitance de nos poissons (Docteur Isabelle Cazalis)

Téléchargez le n° de janvier de FFA Magazine (uniquement associations affiliées et leurs membres déclarés)

Les association affilies et leus membres déclarés peuvent le consulter au format "revue" à l'adresse qui leur sera communiquée dans le prochain FFA Infos (1er février);


 L'édito

Pour ne pas déroger à la coutume, veuillez accepter tous mes vœux ainsi que ceux de la Fédération Française d’Aquariophilie pour cette nouvelle année qui débute. Qu’elle soit source, pour vous et vos proches, de succès.

Bien que l’épisode de la pandémie ne soit pas terminé, on voit à nouveau fleurir nos bourses. C’est le renouveau et bien des clubs en avaient grand besoin financièrement. Comparé aux clubs d’oiseaux pour qui la grippe aviaire ne permet pas de relancer les échanges, nous sommes pour l’instant protégé.

Je vous rappelle que le respect de la législation dans sa globalité fera que nos bourses auront un avenir.

En effet, une bourse épinglée par les services de l’état peut éclabousser toutes les autres. Nos détracteurs ne sont pas loin et vont profiter du moindre faux pas pour demander au législateur de durcir les possibilités de réaliser ce genre de manifestation. Étant donné que ce législateur a une oreille attentive à l’égard de ces associations dites de protection animale, cela risque de nous impacter rapidement.

Il serait bon que chaque association qui organise une bourse demande à être labellisée FFA. Cela leur permettra d’avoir un

fil conducteur pour ne pas oublier un élément important relatif à la loi.

J’ai quitté la présidence de ProNaturA France au mois de juin car c’est un poste où les sollicitations sont extrêmement importantes. Que se soit au niveau des zoos, des aquariums publics, des syndicats animaliers, des fabricants et commerçants mais aussi de toutes les associations d’éleveurs d’oiseaux, reptiles, carnivores domestiques..., l’actualité législative ne laisse pas beaucoup de repos car l’inquiétude est grande parmi tous les dirigeants de ces organismes. On y laisse facilement sa santé et j’ai pris la décision de laisser ma place.

Ma remplaçante, Sarah Ausseil a toute ma confiance pour diriger le bateau fort de 250  000 adhérents. Mais nous continuons (Jean-Jacques et moi-même) à être présents pour défendre les intérêts des aquariophiles.

La loi du 30 novembre 2021 sur la maltraitance animale, principalement édictée par les associations animalistes, n’a pas fini de faire des vagues.

Actuellement, nous travaillons sur les futurs arrêtés concernant la liste positive et sur la Commission nationale consultative faune sauvage captive (CNCFSC). Même si le projet de la liste positive ne devrait pas impacter l’aquariophilie, nous restons vigilants sur les éléments que pourrait rajouter le législateur en dernière minute. Pour exemple, la dernière mouture ne respecte pas la loi dont elle est issue puisque certaines espèces passent dans d’autres catégories sans aucun avis scientifique (élément expressément prévu dans la loi).

Pour pallier tout cela, nous nous sommes entourés d’avocats et de juristes afin de contrecarrer les désirs grandissants de nos adversaires. Cela a un coût que seule la FFA ne pourrait supporter. Heureusement, nos deux juristes nous accompagnent bénévolement. Leurs avis sont précieux et nous aident à prendre des décisions pour le bien de l’aquariophilie.

Tous les éléments sont réunis pour que 2023 soit l’année de tous les dangers au niveau législatif car outre ce que je viens de vous énoncer, le ministère de l’agriculture a dans ses bagages un arrêté concernant les expositions et bourses. Le projet nous avait été soumis dans le cadre des réunions du Conseil national d’orientation de la politique animale et végétale – Bien-être Animal (CNOPSAV-BEA) en 2021 et tend à mettre en place des mesures qui nuiraient très fortement à la réalisation des manifestations que vous organisez.

Nous restons donc également très vigilants sur l’avenir de ce projet.

Philippe Ancelot
Président