FFAMag07FFA Magazine
Le numéro de juillet de FFA Magazine est en ligne. Son téléchargement est réservé aux associations affiliées et à leurs membres déclarés. Les numéros antérieurs sont disponibles pour les visiteurs connectés.

Au sommaire :

 3 - Edito
4 - ProNaturA France : les raisons d’une scission
6 - Campagne de communication sur les réseaux sociaux
7 - Expo « Nos animaux nous élèvent »
12 - Un aquarium au CATTP
15 - Un groupe de lycéens participe à la bourse du Poséidon Club
16 - Un filtre sous sable imprimé 3D
20 - Compte rendu du CA du 1er avril
24 - Marion Etcheverry prend la direction de Biarritz Océan
26 - Argumentaire contre une liste positive européenne
31 - Dotation fédérale « élevage conservatoire


Téléchargez le n° de juillet 2023 de FFA Magazine (uniquement associations affiliées et leurs membres déclarés)

Les association affilies et leus membres déclarés peuvent le consulter au format "revue" à l'adresse qui leur sera communiquée dans le prochain FFA Infos (1er août);


 AncelotL'édito

On y est ou presque. Le ministère de l’écologie a prévu de présenter, en septembre, la liste dite « positive » à la Commission Nationale Consultative Faune Sauvage Captive (CNCFSC). A priori, si l’on s’en tient aux propos du ministre, cette liste devrait être basée sur l’arrêté du 18 octobre 2018 pour lequel nous avions pu obtenir un consensus.

Mais, 4 pays européens, certes petits, prônent une liste de poissons limitée à deux cents espèces. Cette liste semble être appuyée par 19 autres pays. Ne nous trompons pas, l’attaque des animalistes a déjà commencé aux Pays-Bas, en Espagne et en Italie. Elle est orchestrée par l’association qui sévit au parlement européen « Eurogroup For Animals » et est bien évidemment relayée en France par les nombreuses associations animalistes et antispécistes.

Nous travaillons au travers de ProNaturA France avec les associations, comme Fauna en Espagne, afin de défendre notre point de vue commun sur l’élevage conservatoire et sur la défense des éleveurs amateurs. Pour l’instant, il semble que les états ne souhaitent pas aller plus loin dans la législation puisque ceci pourrait faire l’objet de recours auprès de la Cour Européenne de Justice pour diverses raisons et, entre autres, l’entrave à la libre circulation des biens et des personnes.

Pour en rajouter une couche et faire pression sur le ministère de l’écologie, la présidente de la commission sur la condition animale, Mme Corinne Vignon, a posé une question, le 20 juin, sur le sujet, demandant la sortie rapide de cette liste. Bien évidemment, comme cette personne semble complétement sous influence et ne semble pas connaitre plus que ça la loi du 30 novembre 2021 sur la maltraitance animale et les différents textes existants régissant actuellement la détention d’animaux non domestiques, on retrouve dans sa question beaucoup d’incohérences mais aussi un certain parti pris vis-à-vis des associations animalistes. A croire que la question ait été rédigée par ces mêmes associations. Pourtant cette élue devrait, par sa fonction de présidente de commission, avoir une certaine impartialité.

Le mois de septembre va donc être un moment fort pour la suite de notre passion. La nouvelle composition de la CNCFSC inclut des associations animalistes. Les débats risquent d’être vifs pour ne pas dire ubuesques. La loi sur la maltraitance animale prévoit pourtant, pour un ajout ou une suppression sur la liste, des avis scientifiques mais ces associations considèrent que le dogmatisme est le plus fort et fait donc loi. La dernière réunion de la CNCFSC (30 avril) a montré leur niveau d’incompétence et de mauvaise foi. Cela promet de beaux jours lors des futurs débats.

En ce mois de juillet, l’ensemble du Conseil d’administration de la Fédération Française d’Aquariophilie, vous souhaite d’excellentes vacances.

Philippe Ancelot
Président