Le numéro d'octobre de FédéAqua Magazine est disponible. La version papier est destinée aux associations fédérées. La version dématérialisée peut être téléchargée par les adhérents déclarés par les associations affiliées.
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Sommaire :
- Thaïlande-Laos : avril 2023 - Sami Lasfar (Communauté Internationale pour les Labyrinthidés - International Betta Splendens Club).
- Gondomar 2024 : Défense de l'élevage
- Demande d'interdiction des listes positives d'animaux de compagnie dans l'Union Européenne
- Courrier aux députés instigateurs de le proposition de loi n° 253
- La maladie des aquariophiles
- Récompensez, valorisez vos adhérents
- Bon à savoir ...
Édito
L ’aquariophilie est encore une fois en danger, comme toute activité liée à l’animal de compagnie.
En effet, une nouvelle proposition de loi a été déposée par un groupe de onze députés. Curieusement, on pouvait s’attendre à une nouvelle attaque des animalistes ou écologistes. Et non ! Cela nous vient du parti des Républicains.
Ont-ils, eux aussi, entendus les voix des sirènes des antispécistes. Apparemment oui…
Que dit cette PPL 253? (détails en page 15) :
Article 8 : Et bien tout simplement que les animaleries n’auront plus le droit de vendre des animaux que ce soit les reptiles, les rongeurs, les poissons… Alors qu’aucun bilan n’a été réalisé sur l’interdiction de la vente des chats et chiens, dans ces mêmes animaleries, en matière d’augmentation de trafic et donc de maltraitance animale, ce groupe de députés veut enfoncer le clou.
Alors que l’on constate ici et là de nouveaux cas de maltraitance animale liés à la loi du 30 novembre 2021 du fait principalement que les circassiens soient, pour la plupart, obligés soit de devenir sédentaires soit de confier à des refuges leurs animaux qui jusqu’ici étaient bien traités. Qu’en est-il de ces soi-disant refuges montés à la hâte par des associations animalistes dont le but est uniquement de se faire de l’argent sur le dos des animaux qui leurs sont confiés?
Car bien évidemment ils bénéficient de subventions de l’état ou de dons fait par des personnes crédules. De nombreux reportages circulent sur le net montrant des animaux dans un état sanitaire désastreux. Certains sont arrivés il y a quelques mois mais les associations imputent aux anciens propriétaires l’état de santé dégradé alors que ce sont eux qui en ont la charge.
Article 5 : Là, on atteint les sommets car il serait possible, à des personnes assermentées, membres d’associations de protection animale, de venir chez vous et de vous retirer vos animaux pour maltraitance.
On imagine facilement les associations animalistes venir chez vous, sans raison et surtout sans compétence, et vous priver de votre animal parce que la personne jugera qu’il est maltraité suivant ses critères personnels.
Nous œuvrons actuellement pour que cette nouvelle PPL n’aboutisse pas car elle serait catastrophique et ferait fi du droit de propriété.
Notre combat doit aussi être le vôtre car il en va de notre liberté mais aussi du bien-être animal.
Philippe Ancelot
Président