BlanchissementCorail

Les scientifiques de l’ Association for the sciences of Limnology and Oceanography ont suivi pendant la vague de chaleur 2023/2024 (soit 161 jours), 462 colonies coralliennes.

Leurs conclusions parues dans « Limnology and Oceanography Letters », le 16 janvier, témoignent d’un effondrement des colonies avec des pertes catastrophiques même au sein des espèces considérées comme les plus résilientes.

Résumé
L'emblématique Grande Barrière de Corail (GBR) a connu un blanchissement massif des coraux au début de l'année 2024. Dans le sud de la GBR, le stress thermique a déclenché un blanchissement sévère et généralisé à des niveaux jamais enregistrés auparavant et a eu un impact sur une gamme diversifiée de genres de coraux à One Tree Reef (OTR). Pendant 161 jours, nous avons suivi la santé de 462 colonies de coraux depuis le pic de la canicule jusqu'au refroidissement de l'automne et de l'hiver. En février et avril, 66 % et 80 % des colonies étaient blanchies, respectivement. En mai, 44 % des colonies blanchies étaient mortes et 53 % en juillet. En juillet, 31 % des colonies étaient toujours blanchies et 16 % se sont rétablies. Goniopora a développé une maladie des bandes noires contribuant à une mortalité élevée. L'effondrement des colonies s'est produit à Acropora (mortalité de 95 %) avec accumulation de fragments encrassés par les algues. Le suivi dans l'eau des colonies individuelles a montré un blanchissement rapide, l'apparition de la maladie et la mortalité. Le statut protégé et l'emplacement au large n'ont pas protégé OTR du blanchissement et de la mortalité liés au stress thermique.

Rapport de l’ Association for the sciences of Limnology and Oceanography

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