Assemblée nationaleNouvelle proposition de loi
Quatorze députés « Les Républicains » viennent de déposer une proposition de loi visant à créer un code du bien-être animal. Et, sur de très nombreux points, nous sommes en concordance.

Dans l’exposé de leurs motifs, les Députés à l’origine de cette proposition de loi constatent, avec raison, que la place de l’animal dans notre société a changé. Preuve en est leur reconnaissance en tant qu’« êtres sensibles », ( ndlr : les éleveurs le savaient depuis très longtemps).

Malheureusement, les radicaux « antispécistes » se sont emparés de ce nouveau statut qui n’est, à leurs yeux, que la première étape vers la reconnaissance des droits subjectifs à tous les animaux. Par exemple, ils souhaitent « conférer des droits fondamentaux aux singes » !

En réalité, les antispécistes n’ont d’autre but que de mettre fin à la supériorité de l’Homme sur l’animal, rejetant toute utilisation de ce dernier (élevage, alimentation …).

Néanmoins, selon ces Députés l’antispécisme porte de nombreuses contradictions.
  * La nature n’est pas un jardin d’Éden mais elle peut être cruelle, fondée notamment sur la logique de chaînes alimentaires.
  * Les antispécistes confondent sensibilité, émotion, conscience et intelligence.
   * L’animal a quasiment disparu des milieux urbains. De ce fait, il a été sacralisé. Mais cette sacralisation ne concerne que quelques espèces plus ou moins emblématiques.
   * L’application du programme des antispécistes, animalistes ... est totalement impossible. Par exemple, la libération des millions de porcs actuellement élevés en France conduirait immanquablement à une compétition Homme/animal pour les ressources alimentaires.

À terme, la rhétorique antispéciste conduira à assimiler les propriétaires d’animaux de compagnie à des esclavagistes modernes (ndlr : le philosophe autrichien Klaus Petrus a déjà franchi le pas en ce qui concerne les chiens d’aveugle).

Pour les Députés à l’origine de cette proposition de loi, « le combat pour le bien-être animal doit se centrer sur la lutte contre le productivisme et la souffrance inutile. Respecter les différences entre l’Homme et les animaux conduit à donner à l’Homme des responsabilités plus grandes pour protéger ces derniers ».
Cette proposition de loi a donc pour but « d’être le support de la protection des animaux, sans toutefois tomber dans une logique antispéciste ».


Vous pouvez téléchargez cette proposition de loi sur le site de l’Assemblée nationale.


Députés à l'origine de la proposition de loi n° 3864
Julien AUBERT, Thibault BAZIN, Valérie BAZIN‑MALGRAS, Valérie BEAUVAIS, Jean‑Yves BONY, Dino CINIERI, Pierre CORDIER, Josiane CORNELOUP, Olivier DASSAULT, Claude de GANAY, Didier QUENTIN, Jean‑Luc REITZER, Laurence TRASTOUR‑ISNART, Stéphane VIRY.

 

Copyright (c) 2024 - Site réalisé par Web54
https://www.web54.fr