JobQuand un Député prépare sa reconversion
Alors que le projet de loi 3661 sur la maltraitance animale, qui va supprimer, rappelons-le, au minimum 10 000 emplois directs, se trouve au Sénat pour être examiné le 1er octobre prochain, son rapporteur, le Député Dombreval prépare à sa reconversion.

Loïc Dombreval(1) nous concocte, en effet, avec quelques autres députés animalistes, un nouveau projet de loi portant sur la création d'un « défenseur des droits des animaux ».

Parmi ces Députés, on retrouve la Typhanie Degois(2), animaliste convaincue et rédactrice d'un rapport extrêmement douteux, ne comportant aucune référence scientifique et ne citant aucune source sinon des pseudos sondages réalisés à la demande d’associations animalistes. Ce rapport est destiné à la Commission Européenne en vue de l’harmonisation d’une future réglementation européenne. Il est totalement à charge contre toute la filière de l’animal de compagnie. Nous en reparlerons.

A quelques mois des élections, le député Dombreval prépare donc une éventuelle reconversion et espère se faire nommer « Défenseur des droits des animaux », sa proposition de loi n’étant visiblement qu’une candidature personnelle.
Non content de supprimer un grand nombre d'emplois et de vouloir réduire de façon drastique le nombre d'espèces que les éleveurs d’animaux de compagnie pourrait maintenir, cet élu se construit un avenir sur le dos des électeurs et des consommateurs. Pour financer son emploi le projet de loi prévoit l'ajout d'une nouvelle taxe sur le tabac.

Nous regrettons que, sous le couvert d’une investiture « République en Marche », certains Députés ne sont en réalité que des animalistes « infiltrés » qui n’hésitent pas à utiliser, par électoralisme, clientélisme … leur fonction pour mettre en avant et tenter d’imposer leurs « courants de pensée » tels l’antispécisme, le véganisme …

Rappelons que dans un courriel, du 16 février 2021, Monsieur Dombreval nous précisait : « Ainsi, la volonté du texte est d'interdire strictement uniquement la vente des chiens et des chats en animalerie. Il n'est pas question d'interdire la vente des rongeurs, des lagomorphes ou encore de certains poissons. En effet, cette décision est basée sur le principe que les chiots et les chatons n'ont pas les mêmes impératifs biologiques que les autres animaux vendus en animalerie. ».
Propos confirmé lors d’une émission sur la chaîne « Twitch »(3), en totale contradiction avec la proposition de loi qui vise bien TOUS les animaux de compagnie selon l’article L.214-7 qui, en cas d’adoption du projet de loi, serait ainsi libellé : « La cession, à titre gratuit ou onéreux, des chiens et des chats et autres animaux de compagnie est interdite dans les animaleries ainsi que dans les foires, marchés, brocantes, salons, expositions ou toutes autres manifestations non spécifiquement consacrés aux animaux… ». (Cette interdiction prendra acte le 1er janvier 2024).

Bref, ou M. Dombreval ne comprend pas ce qu’il écrit ou il nous prend pour des imbéciles. Ou les deux !


(1) - Deuxième circonscription des Alpes-Maritimes
(2) - Première circonscription de Savoie
(3) - Étrangement, cette vidéo n’est plus disponible !